Chapelle de Ste Avoye
Dates d'ouverture
La chapelle est actuellement fermée au public. La réouverture est prévue à l’été 2025.
Un peu d'histoire
une gracieuse chapelle de la renaissance
Au sud de Pluneret, au village de ce nom et sur les bords du Sal, se trouve une gracieuse chapelle de la renaissance. Elle est de forme rectangulaire et mesure 28 mètres sur 8 environ et possède un Ciboire et une boîte aux Saintes Huiles du 17ème siècle. Au-dessus du portail de l’Ouest s’élève une tour qui a été en partie détruite par la foudre en 1727. La porte sud est surmontée de l’écusson des Lestrelin et une fenêtre du même côté porte le losange d’Auray De Kermadio.
Un jubé en bois finement sculpté
A l’intérieur ce qui frappe d’abord, c’est un jubé en bois finement sculpté offrant 12 personnages en pied sur chacun de ses côtés, supporté par une claire-voie ou Chancel en bois et surmonté du Christ. On peut encore lire sur un petit phylactère le nom de l’artiste «O. BIZEUL».
La charpente de la Chapelle est remarquable
La charpente de la Chapelle est remarquable par sa légèreté, ses arceaux et ses clés pendantes.
Sur les sablières du choeur on lit : «le jour de la croix, en septembre 1554 fut assise la première pierre de ceste Chapelle Madame Sainte Avoie et fut assise la première pièce de boays le 10ème jour de juin 1557 et fut miseur Misire Yves LE THOMINEC, curé de cette paroesse, Pierre BLANCHART fut Maistre maczon et Henri LE MEILLEUR fut Maistre charpentier. »
Ce dernier nom et celui du curé se retrouvent sur la 3éme poutre de la nef avec la date du 10 janvier 1560. Les vitraux ont été brisés par un ouragan en 1746. Sainte Avoye d’après la légende aurait accompagné Sainte Ursule en 451, capturée par un chef barbare, elle aurait été mise en prison, nourrie miraculeusement par la Sainte Vierge et enfin décapitée pour la défense de sa vertu. Bien qu’étrangère au diocèse de Vannes, elle y est honorée le 2 mai et à Pluneret il y a assemblée à sa chapelle le premier dimanche de ce mois. On conserve dans la nef de ce sanctuaire une pierre assez singulière, c’est un bloc de quartz, légèrement creusé à sa partie supérieure et appelé pour cette raison le «bateau de Sainte Avoie». On y remarque trois signes gravés en creux ; l’un affecte la forme d’une croix, l’autre d’un «T» et le 3ème d’un « I ». On y dépose les enfants pour leur obtenir des forces.
(Texte de Georges Calonnec)